mardi 21 mai 2013

Bahamas

Le 26 avril 2013, nous quittons Road Town, Tortola, British Virgin Island. Pas de vent au début, donc c'est au moteur que nous quittons l'archipel. Passé Josh Van Dyck, le vent tarde à rentrer, nous faisant douter sur notre timing pour arriver aux Turks and Caicos. Finalement, on se retrouve sous reacher, GV haute, et même la trinquette en supplément, ce qui marche pas mal du tout. On aura 3 jours d'une navigation quasi parfaite, sans grains, peu de trafic et un vent stable.
Le 29 avril à 9 heures, nous arrivons à l'entrée du lagon. Un peu de moteur face au vent au milieu du bleu turquoise et nous voici au mouillage. Il n'y aura pas assez d'eau à marée basse pour notre longue quille, donc on la remonte un peu histoire de continuer à flotter droit. Une petite douche, on gonfle l'annexe et nous voici à terre. Un peu de stop pour rejoindre l'aéroport. Heureusement on est pris très vite et arrivons juste à temps pour accueillir Capucine (cousine d'Adrien, que nous appellerons Pouchie, son surnom, pour éviter toute confusion avec l'armatrice du bateau) et Charles. Déjeuner dans un snack local et stop à nouveau. Les voitures qui klaxonnent font payer la course alors que d'autres prennent en stop sans frais. Alors qu'une voiture nous demandait 20 dollars, le reporter locale nous emmène. On enchaine avec les papiers d'entrée. 50 $, ça gratte un peu....
Comme on n'avait pas pu faire le plein de gaz aux BVIs, on tente le coup ici. Sans grand succès non plus. Le mécano du coin nous fait un adaptateur et nous pouvons faire le plein en fin de soirée. Ouf.
En passant on fait quelques courses et apprenons de la vie locale par nos chauffeurs successifs. On apprend qu'il y a encore du poisson car c'est une des dernières iles qui n'a pas autorisé les chinois à pécher dans leurs eaux. La surpêche est partout. Par contre, l'ile est sujette à des problèmes de trafic de drogue et de prolifération des armes à feu. Rien de bien rassurant. De plus, les haïtiens débarquent en masse, espérant de meilleures conditions de vie que chez eux.
On part pour un peu de snorkeling et revenons avec 4 belles langoustes. Un bon diner en perspectives après un bon apéro sur la plage à observer les tortues sortir leurs têtes pour respirer.
Le 1er mai, nous quittons le lagon et péchons une carangue juste avant le tombant. Le soir nous arrivons à la première ile des Bahamas, Mayaguana. Mouillage nocturne à la pointe Sud Est. Visite de l'ile au matin, il n'y a rien autour. Seulement une plage et des cailloux. On se baigne, souvent suivis par des baracudas un peu curieux. Puis balade sur la plage pour collecte de coquillages. Ensuite nous allons vers le village principal y faire notre entrée. La passe Est n'est pas évidente mais comme il n'y a pas de houle, on mouille en plein milieu. Impossible d'aller plus loin sans risquer de talonner. L'ile comporte 280 habitants, 2 rues et une piste d'avion.
Le permis de croisière est de 150$ au lieu des 300$ qu'on attendait. Il est bon de faire moins de 35 pieds.
Dans la foulée, on part explorer le récif. Adrien part du bateau alors que les autres partent en annexe. Sur place, Capucine et Pouchie voient un requin gris de récif, mais dans le doute, tout le monde est dans l'annexe. En chemin, Adrien voit une belle ancre au fond, ce sera une expédition pour le lendemain.
Au matin, un requin passe plusieurs fois derrière le bateau, animant notre petit dej et refroidissant les ardeurs de certaines à aller à l'eau. Adrien et Charles, armés de la gaffe et du manche à balai, partent à la recherche de l'ancre, alors que Pouchie et Capu restent en appui logistique sur l'annexe. Finalement l'ancre est à bord. Mission accomplie. Elle est comme neuve.
C'est parti pour une grande nav vers Crooked Island, et une nuit en mer pour nos valeureux invités. Le vent est malheureusement contre nous, ce qui ne facilite rien. Au matin, on arrive devant le mouillage mais l'entrée est trop compliquée avec ce clapot. On décide donc de continuer plus loin pour George Town sur Great Exuma, que nous atteindrons le lendemain matin avec le soleil dans le dos (condition idéale pour voir les fonds devant notre étrave).
Mouillage devant la ville, petit dèj puis expédition terrestre. On avait complètement oublié qu'il était dimanche. Du coup nos plans de course tombent à l'eau. Heureusement la station service ferme tout juste et le pompiste prend un peu sur son temps pour remplir nos bidons.
Changement de mouillage pour aller de l'autre côté du lagon. On arrive sur un ilot avec un petit bar sur la plage, des terrains de volley à disposition, des raies qui viennent jouer avec les touristes. Tentative de kite mais le vent meurt instantanément, Adrien en est quitte pour un peu de nage et une longue marche retour sur la plage. On tente ensuite d'aller au vent de l'ile. Pas simple de trouver le chemin dans ce dédale de bras de mer qui s'incrustent dans l'ile, formant de parfait trous à cyclone. Finalement, on devra traverser l'un d'eux à la nage, portant nos affaires pour arriver finalement sur une superbe plage de l'autre côté de la dune. 3 parties de volley plus tard et nous dinons d'un bon burgers sur la plage, quel luxe!!!!
Le lagon est devenu un lac tant le vent est absent. On traverse donc le tout en annexe pour un peu de tourisme et faire les courses. Il faut attendre un peu car le bateau de ravitaillement vient d'arriver et les oeufs ne sont pas encore en rayon. Bien chargé nous rentrons au bateau avant de retourner sur la plage jouer au volley avec d'autres bateaux du coin. Ils sont tous Canadiens ou américains. En jouant, on rencontre un couple Français et leurs deux filles (Alice, Eric, Coline et Eden). Nous passons la soirée à bord de leur catamaran et récupérons ainsi pas mal d'informations pour la suite du périple. On échange un peu nos expériences. Ils sont au début de leur voyage alors que nous approchons plus de la fin.
Sous leurs conseils avisés, nous partons le lendemain pour Rudder Cut, voir l'ile de David Copperfield et surtout y voir une sculpture sous marine.
Au petit matin, à l'étal de marée, nous allons à la position GPS donnée et plongeons sur une sculpture en Inox d'une sirène et d'un piano à queue. Le courant est déjà bien fort, rendant l'exercice sportif. Puis nous snorkelons dans les parages et revenons avec 2 belles langoustes d'un bon gabarit ma fois.
On lève l'ancre pour sortir avec le courant qui crée pas mal de remous en sortie de passe. Ça tape fort mais on est dehors en un clin d'oeil. Quelques trois heures plus tard et nous entrons à Staniel Cay. Plein de courant, mais peu de bateau, on mouille juste à côté de la grotte de James Bond, Opération Tonnerre (Thunderball). Direction le village en passant par le Yacht Club. Les pécheurs préparent les poissons et nourrissent ainsi une quantité de raies et surtout de requins nourrices. Ils sont tous agglutinés pour attraper les têtes de poisson jetées de la digue. Tour du village par l'aérodrome et retour au bateau.
Pancakes traditionnels du petit déjeuner et nous voici tous dans l'annexe rejoindre l'ile voisine. On contourne la pointe et apercevons la plage. On s'approche, et là, 2 cochons sortent des arbustes pour venir à notre rencontre. Le plus jeune pique même une tête pour venir nous voir. C'est tout de même une grosse bête. Comme on n'a rien à manger, ils se désintéressent vite de nous et piquent un somme bien calés dans le sable. On continue notre expédition autour de l'ile puis retour à la plage aux cochons. Cette fois ci, ils sont plus réveillés. Un catamaran passe dans le coin alors les cochons se ruent à l'abordage. Adrien en profite pour aller nager avec l'un d'eux. Ce n'est pas banal et puis ça nage vite mine de rien.
Au retour, le vent contre courant lève un clapot court et assez élevé, ce qui remplit régulièrement notre annexe bien trop petite pour 4. Ajoutez à cela la finesse et le sens marin inégalés d'un gros c.. américain qui passe à pleine balle juste à coté de nous pour finir de remplir complètement l'annexe. On écope, et avançons doucement, finalement, nous sommes au bateau, bien trempés.
Au menu de l'après midi, la grotte Thunderball où fut tournée une scène du film du même nom avec le plus grand des espions. On est un peu en avance sur l'étal de marée et profitons de la grotte pour nous seul. L'accès est tout petit, mais l'intérieur est immense, avec quelques puits de lumières. Magnifique. Pour couronner le tout, la vie sous marine y est très abondante. Vraiment super de se balader dans ces tunnels avec autant de poissons pour jouer. Peu de temps après, et les bateaux de touristes arrivent. C'est une autre faune, tout aussi diversifiée. Le courant devient trop fort et il est temps de rentrer.
Le 10 mai. On sort de Staniel Cay sous GV et moteur. Le courant encore une fois nous sort vite de là. On se dirige vers le Wide Opening, grande passe qui va nous permettre de passer sur le banc et naviguer ainsi par 6 mètres de fond. Mouillage le soir seul au Elbow Cay, accueilli par 2 aigles pécheurs comme seuls résidents de ce bout de cailloux.
Grande navigation sur le banc puis le long pour contourner l'ile de Providence et arriver de nuit à la capitale des Bahamas, Nassau. On laisse un paquebot sortir et nous mouillons dans l'avant port. Là, le port control arrive avec son bateau rempli de girophares aveuglants. Il nous montre du doigt où mouiller et on n'arrive pas à le voir.... Changement de mouillage et on peut enfin dormir.
Nassau est partagé entre un centre assez entretenu, un énorme quai pour accueillir les 4 paquebots quotidiens et Paradise Island qui est un énorme complexe hotelier, alors que tout autour, la grande pauvreté règne.
Avec notre annexe, on débarque au milieu d'un centre de Yoga pour aller sur la plage de l'autre côté. On visite ainsi tout ce complexe aux milles et unes activités comme la descente en bouée dans une rivière artificielle ou l'aquarium géant, ou encore le bassin aux requins. Le tout dans un style architectural non épuré. On traverse ensuite le Casino et déjeunons sur la Marina remplie de yachts de luxe. Le retour à l'annexe sera plus compliqué. Nous n'avions pas réalisé que se balader dans l'hôtel était en fait payant. On a pu sortir sans problème, mais rentrer s'avère bien plus compliquer. On tente pas mal de chemins détournés, mais il y a toujours une personne pour demander les bracelets « laisser passer » que nous n'avons pas. On pousse jusqu'à la plage publique où les loueurs de jet ski se battent la clientèle. Finalement, un garde compréhensif nous laisse passer. Ouf. Retour au bateau pour changer de mouillage à nouveau, sous voiles, et nous voici de l'autre coté des paquebots avec d'autres bateaux mouillés là.
Le séjour de Pouchie et Charles touche à sa fin, on les dépose dans un taxi. Ce fut vraiment un grand séjour fort en aventures. On espère que ça leur a plu autant qu'à nous.
Encore deux jours à Nassau pour se ravitailler et faire le plein d'eau. Adieu eaux turquoises et poissons exotiques, plages de sable blanc et langoustes, on passe à tout autre chose, on part pour les Charleston en Caroline du Sud, USA.
  

lundi 13 mai 2013

Antigua et les British Virgin Island

Après une navigation rapide au largue serré, nous arrivons le 13 avril à vue d'Antigua. L'entrée pour English harbour est bien étroite et spectaculaire. Un petit fort nous accueille puis on est plongé en pleine Angleterre, le soleil en plus. Les beaux bateaux classiques arrivent en masse pour leur régate, et on est impressionné par la taille des bateaux dans le bassin. On le remonte avec le Capado pour une petite visite, et pouvons voir les mâts en nombre des immenses Megayachts dans la baie suivante. Que de luxe! Le mouillage à English Harbour n'est pas des plus facile. Le vent y tourbillonne, faisant danser les bateaux inégalement. Pas facile d'estimer ainsi les distances nécessaires pour se positionner. Après une première nuit, on attaque les papiers d'entrée. Un système tout nouveau est en place, avec plein d'ordinateurs mis à disposition pour remplir les formalités. On s'exécute mais quand on crois que c'est fini, il faut aller dans une autre pièce, et là, tout est comme avant. Nos formulaires sont imprimés 15 fois et on doit passer devant trois bureaux. Vive l'informatisation....
Une petite balade à pied nous fait gouter au charme surfait du coin, puis nous sortons de « Dysney land » voir Falmouth bay avec des bateaux où même l'annexe est plus grosse que Capado. Une nuit au mouillage un peu stressante. On s'est retrouvé plusieurs fois à moins d'un mètre d'un autre bateau mais sans jamais se toucher, ouf.

On quitte English harbour pour du près bien tapé direction la cote au vent. On arrive ensuite à Green Island, suite à un passage dans une passe des plus étroite. Le mouillage est super, les bouées gratuites et il y a même un réseau wifi qui sort dont ne sait où. Pour couronner le tout, c'est un bon spot de Kitesurf. On profite donc de ce bel endroit une autre journée puis retour vers les Megayacht et nous mouillons cette fois ci dans Falmouth Bay. Encore une fois, on s'approche de ses immenses bateaux avec notre Capado. On y voit Endeavour, ICAP Leopard, le fameux Faucon Maltais et plein d'autres. On s'élance ensuite pour faire les papiers de sortie avant de retrouver James à la voilerie North. Après 3 ans, on se retrouve ainsi dans les caraïbes. James et Elena travaillaient avec Adrien à la voilerie à coté de Barcelone. Depuis ils ont eu une fille, Noa, qui est de la fête aussi. Super soirée chez eux, à rattraper le temps perdu. On aurait aimé profiter de cette ile plus longtemps mais il faut continuer à gagner dans le nord, direction les British Virgin Islands.
Après une nuit fort agitée, nous arrivons à Road Town, Tortolla. On mouille devant la marina mais c'est extrêmement rouleur. Papiers d'entrées puis on se renseigne pour les ferrys vers Saint Thomas aux US virgin Islands. On remplit ensuite notre ESTA pour les USA avant de rentrer au bateau et changer de mouillage pour s'ancrer dans la marina, ce qui est bien plus confortable.

On est samedi et commence notre marathon pour avoir notre visa américain. On arrive pour le ferry de 6h30. Ce dernier n'arrivera jamais, du coup on nous propose de passer par une autre compagnie. Ces derniers nous annoncent que notre ESTA n'est pas encore valide. C'est foutu pour la première salve de ferrys. Il était intéressant de voir les américains tous en alerte rouge de part l'absence de ferry, l'avion n'attendra pas..... Une dame d'un autre guichet nous aide et nous imprime les bons papiers avec l'ESTA validé cette fois. Rendez vous donc à 9h15 pour le prochain ferry. Ce dernier partira avec 1h45 de retard, entrainant pas mal de stress dans les rangs des passagers rejoignant leur avion de retour de vacances. Une autre compagnie avait carrément vendu trop de tickets pour les capacités du bateau, laissant une cinquantaine de touristes fort énervés. Autant dire que l'ambiance était électrique dans le terminal ferry. Enfin on part dans une caisse en métal qui aurait sérieusement besoin d'entretien. Les moteurs grondent, le ferry vibre et c'est parti pour une navigation agitée. On arrive enfin à Saint Thomas. Les non américains, peu nombreux, profitent d'une file rapide. Enfin on arrive devant l'officier d'immigration. En bon bureaucrate américain, ce dernier joue des mécaniques et menace de ne pas tamponner nos passeports et nous refuser le visa de 3 mois tant désiré. On dit « oui monsieur, pardon monsieur, vous avez raison », bref on s'écrase et boby, aux mécaniques bien huilé par tant de lèche bottage, tamponne les passeports.
Nous voici donc à Saint Thomas. Rien d'attirant autour de la gare Ferry. On déjeune à coté d'une roulotte pour locaux puis direction le centre. En guise de centre, un gros centre commercial et surtout une grande rue commerçante composée à 99,9% de boutiques de bijoux. Ce centre doit être assailli à chaque paquebot dans la baie, mais là, c'est un peu une ville fantôme.

Retour à la gare ferry et son inorganisation chronique. Notre ferry de 15h30 arrive avec seulement 20 min de retard, un record!!! La compagnie avait affrété un autre ferry minuscule pour emmener tout le monde, les bagages sur le pont, à la merci des vagues, et les américains ne voyagent pas léger. On largue les amarres pour se remettre au quai 50 mètres plus loin.... En fait, il faut embarquer plus de monde, dans un ferry déjà plein.... Le temps de déménager les bagages pour faire plus de places et ainsi embarquer tout le monde; certains passagers devront même aller dans la cabine de pilotage. Tout ceci pendant que l'équipage se relaie la tête dans un des moteurs.... Enfin on décolle, sautant sur les vagues, sous les gouttes qui ruissellent du toit, du grand ferry! Un peu comme les bus de Panama, dans l'esprit.
On est bien content de rentrer au bateau avec nos visas tourismes validés. Un peu plus et New York nous passait sous le nez.
Un peu de tourisme, nous quittons Road Town pour aller au près à Virgin Gorda et visiter les Baths. En chemin, un photographe de Yacht Shots BVI, arnaché à son zodiac, nous prend en photo, rasant l'étrave dans ce clapot court et formé. On s'amuse à croiser pas mal de bateaux loués, et les doubler.
Arrivé aux Baths, on prend une bouée, puis direction la terre ferme. On part du bateau à la nage avec l'appareil photo bien emballé dans 2 sacs étanches. Le cadre est vraiment magnifique avec ces cailloux tout ronds plongeant dans de l'eau cristalline. La plage où nous atterrissons n'a pas d'accès aux fameux Baths. Encore un peu de nage autour des cailloux et nous voici au début de la balade entre deux cailloux, dans un passage bien étroit (faut pas être trop gros...). On se balade dans un dédale de roches avec quelques piscines d'eau de mer baignées par quelques puits de lumières. Ceci formant un beau spectacle. On débouche ensuite sur Devil's Bay (Baie du Diable) qui ressemble pourtant au paradis sur terre.
On quitte notre bouée pour aller chercher un bon mouillage pour la nuit. On commence par Spanish Town mais ça secoue trop, puis un autre entre les récifs, mais pas beaucoup plus de chance de ce côté là. Finalement on ira au nord. On envoie la toile et nous nous retrouvons à régater en tirant des bords contre un privilège 613. Le Capado, parti derrière, finit avec une bonne avance. On est bien content de laisser un catamaran 2 fois plus long que Capado dans notre sillage. C'est finalement à l'abri d'un ilot dans un super mouillage que nous passerons la nuit, à coté d'un Swan 100, le luxe n'est jamais loin.
Le lendemain matin, alors qu'on s'affairait à l'entretien du bateau, on voit Maggie arrivé sur zone. On n'avait pas vu May et Espen depuis Simon's town en Afrique du Sud. Au milieu de cette foule innombrable de bateaux de locations ou de voyages, il est vraiment improbable de croiser un bateau ami. On les rejoint à côté de Saba Rock, où l'on capte internet. Ils sont déjà partis faire du Kite, donc on les y rejoint. L'aile d'Adrien souffrait d'un problème de perte de pression, maintenant on sait pourquoi, la valve entière s'est décollée. On profite d'un bon spot assez exclusif et en bonne compagnie.
Un peu de kite, mais le vent n'y est pas. Du coup on décide d'aller voir Anegada. C'est l'autoroute à une heure de pointe pour y aller. Vraiment impressionnant le nombre de bateaux dans cette région. On arrive dans le bleu turquoise puis on commence à pouvoir distinguer presque chaque grain de sable au fond, autant dire qu'il ne reste plus grand chose entre la quille et le sable. On arrive dans le chenal mais il nous est impossible d'aller plus loin, pas assez d'eau et bien trop de clapot pour remonter la quille. Dommage et demi tour. La balade fut assez rapide donc il reste assez de temps pour un peu de Kite.
Retour à Road Town sous spi et mouillage dans la marina avant de profiter d'une bonne douche dans la base Sunsail. Puis on s'attaque à l'avitaillement ainsi que le plein d'eau. On tente le plein de gaz mais personne ne remplie nos petites bouteilles, dur. Finalement on fait les papiers de sorties. Nous décollerons le lendemain pour les Turks and Caicos et récupérer la cousine d'Adrien, Capucine et Charles qui resteront avec nous pour notre séjour bahamien.

Entre Antigua et son charme so british et les BVI's, nous avons explorer le coté grand luxe des caraïbes ainsi que le tourisme nautique de masse. On a vraiment beaucoup aimé Antigua et d'y avoir retrouvé James et Elena., mais restons plus réservés sur les BVI's sauf pour Virgin Gorda qui valait vraiment le coup. Tout du moins nous avons maintenant nos visas américains pour la suite du voyage.