Le 24 décembre, Ty Punch
arrive en Bus depuis Saldanha alors que Magalyanne est arrivé
l'avant veille par la mer. La troupe est au complet. Mission cadeaux
de dernière minute, courses, cuisine....
Le bouchon de champagne saute, tout est prêt pour le festin. Pour la première fois, nous fêtons Noël loin de nos familles, alors on se rattrape avec les bons amis de route.
Le lendemain, on va à la messe de Noël à la cathédrale de Cape Town, de confession anglicane. Toutes les couleurs de peau sont présentent dans l'assistance et en mosaïque. L'apartheid semble un bien loin souvenir.
Le bouchon de champagne saute, tout est prêt pour le festin. Pour la première fois, nous fêtons Noël loin de nos familles, alors on se rattrape avec les bons amis de route.
Le lendemain, on va à la messe de Noël à la cathédrale de Cape Town, de confession anglicane. Toutes les couleurs de peau sont présentent dans l'assistance et en mosaïque. L'apartheid semble un bien loin souvenir.
Braai ensuite puis Claire
et Gaëtan doivent faire un Lipdub pour des amis qui se marient sous
peu. Capucine et Adrien aux caméras et, silence, ca tourne. Ils sont
beaux en gilets oranges et Tshirt Phoenix de Rodrigues. Comme ils ne
reculent devant aucun sacrifice, quelques sceaux d'eau leur seront
copieusement jeté en pleine face. Ils feront aussi du vélo et de la
danse.
Le lendemain, on embarque
Claire à bord, alors que Gaëtan ira à bord de Magalyanne pour
aller vers Saldanha. Capado en tête, nous quittons Cape Town au
petit matin, dans une belle pétole. On avance doucement sous spi, ou
parfois moteur. Notre pilote étant à réviser, Claire se propose
comme remplacement, trop aimable. A hauteur de Dyssen Island, on
passe au milieu d'un banc de baleines, pas de saut cette fois, mais
de belles queues, et de gros dos passés pas bien loin du bateau.
Toujours bien sur avec une flopée d'Otaries avec une nageoire ou
deux hors de l'eau. L'entrée de la baie n'est pas encourageante,
mais on découvre le Saldanha Yacht Club très chaleureux et
familiale. Une petite bière accompagnée d'une droewoers (saucisse
sèche) en attendant Magalyanne.
On profite du Yacht Club
une journée, avant d'aller un peu plus loin dans le lagon, au Yacht
Club de Langebaan (fortement recommandé par tous les locaux).
Philippa avait appelé Janine, le manager, pour nous laisser une
bouée. Trop sympa. On tente donc de prendre cette bouée, mais il y
a tellement de moules sur le bout, qu'on galère un peu. Au moins on
aura fait un peu d'animation pour les gens du Yacht Club.
Étonnamment, on est le seul bateau de passage. Langebaan est une
ville plus balnéaire que Saldanha et est un haut lieu de vacances
pour les Afrikans et aussi beaucoup de touristes.
Matin blog, après midi
Kite. On est tout près de Shark Bay, grand spot de Kite. Cette baie
tient son nom à cause des requins de sable qui ne sont dangereux
seulement si on marche dessus et qu'ils s'enfuient avec leur peau
rugueuse, emportant le pied du nageur dans leur fuite, entrainant
donc la chute de ce dernier. Donc du sable, peu de fond, du vent et
de l'eau chaude, bref le coin idéal pour s'adonner au kitesurf. Même
combat le lendemain avec un vent plus soutenu et Adrien qui en
profite pour aller tirer des bords à coté du bateau.
On est le 31 décembre et
on est en plein coup de vent de Sud. Ca bouge fort à bord du bateau.
40 noeuds de vent dans un sens et 6 noeuds de courant dans l'autre
(selon la marée), le bateau est travers au vent et prend de bons
coups de gite dans un sacré clapot. On passera la journée à terre.
On cherchera un internet gratuit, mais notre tentative reste
infructueuse. Retour au Yacht Club avec quelques courses pour le
diner. On nous apprend alors que notre annexe s'est fait la malle.
Mince.... Heureusement, le vent et le courant l'on porté sur la
plage voisine et de bonnes âmes l'on hissé sur la plage afin
qu'elle ne se remplisse pas trop. Ouf. On la retrouve donc un peu
pleine de sable, mais le moteur, comme le reste, n'a rien. Retour au
Yacht club par la route et à la force des bras, c'est long et les
gens nous regardent bien bizarrement. Déjà que les blancs marchent
peu ici, ils ne transportent jamais rien, tout va dans le gros pick
up. On continue notre périple jusqu'au vent du bateau. Chargeons
l'annexe, le moteur démarre et go. On se fait bien secoué et trempé
mais on arrive à rejoindre le bateau. La soirée au Yacht Club ne
nous emballait pas trop. Donc en guise de soirée du nouvel an,
pizza, et au lit, on fêtera 2013 demain avec la molle.
Grosse session de kite
pour bien commencer l'année avec deux sauts 360 bien posés pour
féter ca, mais surtout un excellent confit de canard avec des
patates sautés dans la graisse. Un régal!!!
La météo nous permet un retour vers Cape Town pour le lendemain, comme ce genre de fenêtre n'arrive qu'une fois par semaine, on saute sur l'occasion. D'abord, retour au Yacht Club de Saldanha revoir Ty Punch et Magalyanne, poster le blog, gratter la coque, et un bon barbecue.
Au petit matin, il pleut,
le vent est de Nord, on sort. Juste à la sortie de la baie, alors
que Capucine est au pied de mât pour prendre un ris, une baleine à
bosse saute 30 mètres devant l'étrave du Capado et s'écrase de
tout son long dans l'eau. Capucine n'en verra que le plouf, mais quel
plouf!!!! On a eu chaud. Juste après, alors que la visibilité est
toujours exécrable, nous sommes en route de collision avec une
baleine... Celle ci plongera juste ce qu'il faut avant de ressortir
de l'autre côté. Elles ont décidé de jouer avec nos nerfs ce
matin...Si l'une d'elles se montre trop câline, le Capado ne fait
clairement pas le poids face à ces mastodontes et on n'a pas du tout
envie de finir en petites allumettes.
La météo nous permet un retour vers Cape Town pour le lendemain, comme ce genre de fenêtre n'arrive qu'une fois par semaine, on saute sur l'occasion. D'abord, retour au Yacht Club de Saldanha revoir Ty Punch et Magalyanne, poster le blog, gratter la coque, et un bon barbecue.
Plus tard, le ciel se
dégage, et le vent tombe. Le pilote de secours prend du service avec
brio. Le bateau est secoué par une grosse houle d'Ouest de 4 mètres
au moins, et pas de vent. On est d'habitude peu enclin au mal de mer,
mais là... avec la soirée de la veille, l'estomac a toute les
peines à rester à l'endroit. On arrive enfin à Cape Town, au Royal
Cape Yacht Club, qui, cette fois-ci, a plein de places libres.
Les vacances c'est fini,
il faut maintenant préparer le bateau pour l'Atlantique Sud et la
suite. Il y a un grand plancher Quantum ici, on en profite pour faire
une révision de toutes nos voiles et tous nos tauds et sacs. Ainsi,
on commence par tout démonter et tout bien plier pour le transport.
Ensuite on retrouve
Antoine, coloc d'Adrien à Southampton, qui bosse pour Southern Wind
Shipyard depuis 5 ans. Le lendemain, Antoine nous fait visiter une de
leurs dernières réalisations, un Southern Wind 94, tout de carbone,
de teck et de luxe. C'est vraiment une autre culture... Très gros
soucis des détails et un bel effort d'intégration des systèmes. On
ira ensuite faire un peu de planche sur un lac non loin au nord de la
ville. Ca faisait un baille qu'Adrien n'avait pas mis les mains sur
un wishbone, mais les sensations sont vite revenues. Tout d'abord
dans du vent moyen, puis la Table Mountain s'est couvert de son
chapeau de nuages et le vent est monté d'un cran (voire deux).
Changement de matos et on continue. Bonne session bien sympa avec
quelques champions de freestyle assurant le spectacle avec des
figures si complexes qu'un arbitrage vidéo deviendrait nécessaire.
Branle bas de combat,
c'est Lundi et la rentrée pour Quantum. A 10 heures, nous allons
avec Tony sur Milo One pour démonter les voiles, les tauds. Sur un
Catana 58, ce sont beaucoup de métres carrés de tissu bien lourd à
trimbaler. On n'est pas trop de 5 pour porter la GV et ses lattes.
Puis direction le plancher pour une visite. C'est bien plus grand que
le plancher de Barcelone!!! 140 employés, un plancher d'assemblage,
un plancher de finitions, un plancher pour les voiles de régate, un
plancher pour la sellerie et un grand plancher pour la lamination. On
rencontre ainsi toute l'équipe qu'Adrien ne connaissait que par
Skype et par emails. Finalement, Jan et Tony nous proposent que l'on
fasse les réparations nous même avec tout le matériel à porter de
main, et ensuite, on donne à coudre. Le plan idéal pour nous. On
commence donc dès l'aprés midi avec nos sacs de pont, lazy bag, et
taud de cockpit.
Le soir, on retrouve
Salamander au Waterfront. Marina plus impersonnelle, au milieu d'un
gros développement immobilier et commercial, avec pour gros avantage
d'être dans le dévent de la montagne et donc de ne pas subir les
coups de vent répétitifs comme au Yacht Club. Le bateau est entouré
d'otaries qui squattent les pontons pour se dorer la pillule et
piquer un somme, avec les mâles qui se mesurent à coup de
grognements durement imitables par l'homme. Julian les chassent des
pontons armé d'un sceau d'eau. Le bruit et l'odeur sont des plus
présents. Bonne soirée avec cette famille qu'on espère bien
retrouver à Salvador.
On retourne au plancher.
Finition des sacs, déjeuner rapide avec l'équipe (une demi heure,
ca ne rigole pas ici) puis on attaque le foc avec remplacement des
mousquetons de guindant et quelques autres détails. On fera aussi
des reprises sur les galons du spi fractionnel, un peu de couture sur
la chaussette. En sortant, on voit Michel, son frêre et un ami,
venus pour acheter une trinquette avec dans l'idée de partir le
lendemain. Il y a bien un stock de voiles invendues ou d'occasions,
mais ce n'est pas gagné. Ils nous embarquent dans leur voiture puis
on mesure le bateau, vérifions la géométrie de quelques voiles du
stock, et par chance, une voile conviendrait parfaitement. On fête
ca avec un bon punch ramené de la Réunion.
Ainsi le lendemain, on va
avec Michel voir la voile candidate, elle est neuve et prête à
l'emploi, de plus à un prix défiant toute concurrence. Une voile en
moins de 24 heures, un record. De notre côté, on attaque la GV et
le spi de tête ainsi que sa chaussette. Goussets de latte, galon,
renforts de barre de flèche. Retour au bateau où Antoine vient nous
chercher avec Maya, sa fiancée pour aller diner chez eux.
Encore une dernière
journée chez Quantum s'impose. Nouvelles lattes plus grosse dans la
GV et un bon nettoyage qui fait le plus grand bien, surtout depuis la
poussière noire subie à Richard's Bay et Port Elizabeth. Toute
belle, toute propre. On remercie tout le monde et retour au bateau
avec Francesco et Ryan. 4 jours pour tout réparer et à moindre
frais, c'était inespéré. Un grand merci donc à Jan et Tony. On
retrouve Francois au Yacht Club qui arrive avec un vérin de pilote
tout neuf. Merci la garantie.
On s'attaque maintenant
au bateau. Il faut tout remonter, refaire l'étanchéité des hublots
de coque à l'avant (le sikaflex sous le soleil n'est pas éternel),
acheter une carte papier, revoir la pompe à pied du lavabo à
l'avant, aller voir Milo One et Mare Liberum avant le départ.
Le lendemain, nous avons
la surprise de voir Magalyanne, ainsi que Ty Punch tout juste revenus
de leur wwofing. On se retrouve donc tous autour d'un bon barbecue
avec Louis et Laurent d'Albaricoque. Cette fois ci, on se dit
vraiment au revoir car nos routes vont diverger, nous vers le Brésil
et eux plein nord par les iles.
Il nous reste encore à
faire un bon avitaillement et les papiers de sorties avant de hisser
nos voiles fraichement révisées, direction Salvador de Bahia.
Quelle diversité de rencontres avec tant d'espèces y compris l'espèce humaine ? Et "porter une annexe à bout de bras le long d'une route" me rappelle quelque chose ! Encore un épisode magnifique. Bons vents demain pour l'Atlantique Sud ! On sera à nos postes !
RépondreSupprimerquel bel animal
RépondreSupprimerTrès bonne idée d’avoir filmé votre voyage. Vous pouvez ainsi garder de très bons souvenirs et par la même occasion vous m'avez donné l’envie de retourner en Afrique du Sud.
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