lundi 27 juin 2011

Sainte Lucie

Mine de rien, il est bon de se doucher, de prendre le temps, le bateau au port... tranquille. Nos premiers jours à Rodney Bay sont fait de repos et d'édition du blog. Trier des heures de vidéos pour ne vous en donner que le meilleur. Ainsi le Café Olé est notre repaire, au frais, à boire des Iced latté et faire chauffer les ordis.
Le blog fini, nous sortons de la marina pour aller mouiller juste en face. La baie est déjà noire de bateaux, heureusement qu'on est en hors saison.


Vendredi soir, c'est fiesta à Gros Ilet. Un village de pêcheur qui donne dans la baie. On arrive en annexe au ponton des pécheurs et là on voit tout le village qui s'active à monter des stands avec des glacières énormes pour étancher la soif de tout le monde. Nous sommes arrivés un peu tôt, le temps de prendre l'apéro en regardant les préparatifs. Énormes enceintes, un DJ, un mec qui a installé une batterie artisanale juste devant un mur de Haut parleurs (histoire de bien communiquer avec la musique sans doute, et au diable les tympans). Arrivent un peu plus tard des bus entiers de touristes venant des hôtels avoisinant. Les barbecues chauffent, poulet, maïs, acras, brochettes de poisson.... Le son monte encore d'un cran, les estomacs remplis, le rhum coule à flot, et la danse peut commencer. A minuit la population locale rejoint le groupe de touriste. Les gens sont très accueillants, toujours prêts à vous vendre quelque chose et vous vanter les plaisirs de leur île. WELCOME TO PARADISE!! On y a droit à chaque nouvelle rencontre. 
A 2h, c'est fini, on éteint la musique, tout le monde au lit. Valses de mini bus et taxis pour les terriens, et flottille d'annexes pour les marins. 


Un peu d'avitaillement au centre commercial, un peu de plage et on part pour Marigot bay, plus au sud. C'est superbe! Baie encastrée entre 2 collines avec un banc de sable bordé de palmiers qui vient couper la baie. On prend une bouée à l'intérieur. A peine arrivé, pas le temps d'affaler les voiles qu'un boat boy est déjà à côté pour te vendre une bouée. Et tout le long du trajet, ça négocie. On commence à 60 $ US, et on finit à 50 $ EC (east carribean, il faut 3.67 $ EC pour faire un Euro). Comme quoi la négociation a du bon. Tout est vide, la plupart des bars et restos fermés. On est vraiment hors saison. Mais il y a quand même internet. Pour aller dans certains mouillage de l'île, il faut un permis. Donc retour aux douanes pour demander le permis. Quelle amabilité et quelle souplesse d'esprit! En bateau, il est délicat de savoir exactement ce que tu fais, hors il n'y a pas de bureaux de douane partout, et les permis ne sont valables que 24h. C'est très pratique  pour faire un timing! Et si l'endroit te plait, tu ne peux pas y rester....  Et le permis est payant bien sûr. Anse cochon est donc notre choix. 


En sortant, on envoie le petit spi avec un ris dans la GV, ça glisse fort et l'annexe vole derrière! Faudra la remonter pour les prochains ralliement. 
Comme on va vraiment bien, on décide de zapper Anse cochon et d'aller directement à Soufrière un peu plus dans le sud. 
Nous sommes encore à 2 miles du mouillage que 2 canots nous foncent dessus. Viens dans mon mouillage, non le mien!!!!! On montre du doigt où on va et un canot s'efface. Là les boat boys sont vraiment agressifs. Ça demande un certain effort de manœuvrer le bateau, affaler la GV, ranger la plage avant, mettre le taud avec ces derniers qui n’arrêtent pas de dire: "follow me, follow me, good price!" Cette fois ci, ils ne veulent pas négocier avant la bouée! Tout ça pour un mouillage qui s'annonce fortement rouleur et une odeur de soufre bien prononcée. 40$ EC qu'ils nous disent. Nous les suivons donc. Là on se retrouve entre les barques de pécheur, très près des cailloux et une enceinte qui nous envoie le son Ragga directement. Petit détails, 40$ EC c'est pour le proprio de la bouée, mais pour le service rendu par les boat boys, c'est 30$ EC. Cette impression d'être pris pour des vaches à lait est très désagréable. Tant pis pour Soufrière, on leur file 10 pour les faire taire, et demi tour, direction anse Cochon. 


On arrive juste avant le coucher du soleil, après que les touristes aient désertés l'endroit. On est le seul bateau, personne pour nous harceler, et une bouée qui nous attend. C'est parfait. Direction l’hôtel surplombant la baie pour un coucher de soleil à couper le souffle avec Capado au premier plan. On n'est pas bien là? Le matin, les catas viennent déversés des hordes de peaux blanches à tendance rouges qui eux même sont encerclés par une nuée de canoës et autres embarcations pleines de fruits, de lambis, de souvenirs. La chasse est ouverte! On en profite pour s'éclipser gentillement et retourner à Marigot Bay (pour faire les papiers de sortie du pays).
Cette fois ci on prend une bouée à l’extérieur du banc de sable. C'est vacances aujourd'hui, donc tous les locaux sont sur le bancs de sables à jouer, profiter du soleil et surtout fumer des pétards et boire du rhum. On y déjeune locale: banane légume râpée, riz, poulet. Papiers de sorties dans la poche, nous partirons le lendemain pour Saint Vincent.




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