dimanche 20 novembre 2011

Panama City

Ca y est, nous sommes dans le Pacifique. On dépose François et Coralie qui rentrent en bus à Portobelo et nous faisons un saut à la marina Flamenco avec le bateau pour faire les pleins de gasoil et d'eau, et surtout rendre les amarres et bouées un brin encombrantes. Ensuite, un peu d'administratif, on est dans une nouvelle ville, donc faut refaire des papiers....


L'après midi, on part avec Benoit faire la tournée des shipshandlers histoire d'avoir tout ce qu'il faut pour la traversée. Pagaies pour l'annexe, matériel de pêche, de la fermeture éclaire, des pressions, une petite machine pour faire le vide dans les ziplocs, etc. Une première journée bien remplie à sillonner la ville en taxi.
Pour rejoindre la terre depuis notre mouillage, Brisas, c'est plutôt épique. On peut laisser l'annexe à un ponton mais la passerelle le reliant à la terre est cassée. Il fut donc aménagé un passage par une petite annexe pas très stable et un système de poulie pour transiter jusqu'aux marches du quai. Un autre problème est qu'à marée basse, il n'y a plus de marche... Ajoutez à cela un clapot régulier et ça donne de belles scènes. En général, les messieurs déposent madame puis se chargent de l'annexe.
Le lendemain, on continue la tournée des grands ducs avec une première escale à Balboa pour acheter des cartes papiers et guide nautique, puis à l'opposer de la ville dans le Panama viejo pour un autre shipshandler, mais sans grand intérêt. Enfin on retourne à un shipshandler de la veille pour leur rendre le projecteur halogène défectueux et acheter une échelle de bain télescopique. Avec toute la famille qui nous rejoint pour noël, il faut bien recevoir.
Pour le déjeuner, on tente de rejoindre Benoit, mais les taxis ne savent pour la plupart pas où ils vont, donc on nous dépose un peu au petit bonheur la chance. Ça donne des situations assez grotesques. Finalement on retrouve Benoit et passons dans une rue piétonne où on y vend de tout. Beaucoup d'indiens Kuna en tenues traditionnelles y sont aussi, loin de leurs îles. Déjeuner dans une Cantina puis retournons à Islamorada récupérer nos cartes fraichement imprimées. Au passage on s'offre le livre de Jimmy Cornel sur les routes maritimes du monde, très intéressant (Merci François pour le conseil). Une autre belle journée qui s'achève comme d'habitude sous la pluie.


Avant de partir, on doit impérativement remplir nos bouteilles de gaz, chose peu aisée. Tout le monde nous donne des informations contradictoires, comme dans la maison qui rend fou. On part sur une première piste, puis le taxi nous dit que c'est pas bon, donc il faut encore se renseigner auprès d'autres... Finalement, Gente de mar, une société de services pour les bateaux au mouillage, nous les remplira le lendemain mais au prix fort à très fort!!!! L'après midi, on se change les idées en travaillant sur le blog et avec quelques machines à laver.
Le 13 octobre, mission courses! Direction le mall Albrock. Le supermarché Super 99 fait livraison à domicile mais ça a l'air bien compliqué, on verra. Il faut faire le plein de victuailles pour 1 mois. Donc chacun un caddie et c'est parti. Passage à la caisse, et là on nous dit qu'il faut revenir à 16h pour faire la livraison, avec, comme d'habitude, ordres et controdres à tout les étages.
Direction le marché aux légumes. Une zone immense, les pieds dans la boue, avec des grossistes, des semi détaillants et de petites boutiques. On y trouve de tout et pour pas cher. Bien chargé nous retournons au mall, avec une dernière petite course d'informatique et une coupe de cheveux pour Adrien, ça rafraichit.
Le soir, les courses arrivent enfin, plusieurs aller retour en annexe seront nécessaires. Il faut maintenant tout ranger dans le bateau, enlever un maximum d'emballages, les étiquettes sur les conserves et faire de la place un peu partout.
Le 14, on s'attaque à la préparation technique du bateau. Adrien plonge pour nettoyer les algues, ensuite on remet l'hydrogénérateur, le bout dehors, les voiles d'avant, les lignes de vie qu'on avait enlevé pour le canal. L'après midi, on va faire la sortie du pays qui ne devrait être qu'une formalité. Erreur!!!!! Passage à l'AMP très facile, ensuite on va à l'immigration. Et là c'est le drame. Il nous faut des photocopies. Donc retour à l'AMP pour les photocopies. On revient avec nos papiers dument copiés, mais ce n'est pas tout. Malgré notre entrée à Portvenir (San Blas), il faut refaire une entrée et payer des timbres fiscaux de 10$ chacun, et bien sûr, ça ne se fait pas dans le même bureau. Du coup, on saute dans un taxi qui ne voit pas de quoi on parle, il va donc se faire expliquer le chemin par l'immigration. On arrive devant une porte sans rien d'afficher, nous montons, et là aussi il faut des photocopies.... Un aller retour au supermarché voisin s'impose. Au final, c'est bon nous avons notre droit d'entrée, et une demi heure plus tard, nous sortons du pays dans le premier bureau d'immigration. Ou que tu ailles, il faut faire des papiers. Une paperasse qui n'en finit pas.

Cliquer sur la photo pour accéder à l'album.

Globalement, Panama city n'a pas été une bonne expérience. Tout y est compliqué, personne ne peut te renseigner de façon claire. La ville n'a pas grand intérêt à part voir les buildings de loin, qui de près sont pour la plupart pas finis. On n'a pas eu le temps d'aller au Casco viejo, quartier qu'on nous a fort recommandé.
Le 14 au soir, nous allons au restaurant à la marina Flamenco pour une bonne pièce de viande avant les 30 jours de mer qui nous attendent.

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