Après les douanes, voici
l'officier de Quarantaine. Ce dernier fait son inspection puis nous
demande de régler la modique somme de 320 $ et le supplément du
week-end end de 280 $..... C'est un peu cher comme supplément....
L'officier à Sydney nous avait assuré qu'on n'aurait pas à repayer
la Quarantaine, du coup, on refuse de payer en attendant de clarifier
l'affaire. Un retour en Australie qui s'annonce bien couteux.
Nous quittons la marina
de Riversgate direction le centre ville. Premier mouillage à
Northshore Hamilton avec d'autres bateaux. Super mouillage bien calme
car peu de trafic. On débarque les vélos, notre meilleur outil en
milieu urbain, pour visiter les alentours. On recharge le téléphone
et la clé 3G puis quelques courses sur Oxford street, un joli petit
quartier avec un concert de classique dans le parc. Pour diner, on
fait un barbecue dans le parc voisin (barbecue électrique à
disposition par la ville) avec Charlotte et Frank rencontrés à
Sydney.
En portant une pièce de
la quille vers le soudeur, Adrien se bloque le dos. La modification
sur la pièce est très basique, mais le prix que demande le soudeur,
plus habitué à une clientèle fortunée, est exorbitant. Adrien
retourne donc en annexe chercher la pièce. Capucine en profite pour
mettre à jour le blog et travailler aussi. A son retour, la
quarantaine nous annonce qu'il faut tout payer... Dur.
Pour oublier tout ces
tracas, Frank nous emmène en voiture voir les Glasshouse mountains
dans le nord. On découvre un décor inattendu de belles fermes bien
entretenus et de haras. Puis nous faisons une marche vers les chutes
d'eau Kandalilla, en pleine forêt tropicale. On verra bien des
panneaux incitant les conducteurs à la prudence pour les Koalas,
mais nous n'en verront aucun. On finit par Mooloolaba beach et une
belle démonstration des sauveteurs en mer. Une belle journée.
On déménage Capado vers
le centre ville. On remonte donc la rivière jusqu'au parc botanique
puis mouillons un peu dans le chenal. Il faut vite trouver un
ostéopathe car le dos d'Adrien ne s'améliore pas. Heureusement une
place est libre dans l'après midi. Acuponcture, puis un peu de
massage pour détendre des muscles bien tendus avant de faire craquer
le tout. 45 min et un homme neuf. Encore 2 jours de traitement sous
anti inflammatoires et c'est bon. Ouf.
On passe ensuite chez
Charlotte pour des lessives et douches, merci beaucoup d'ailleurs.
Le lendemain, on fait les
papiers pour notre permis de croisière Indonésien puis faisons
l'avitaillement avant de retrouver Frank et ainsi aller acheter 2
autres bouteilles de gaz en prévision du reste du voyage. Enfin nous
dinons avec Frank et ses parents, excellent. Spécialité Sud
africaine au menu.
La ville c'est bien, mais
il nous tarde de retrouver la chaleur et les îles. Capado quitte
Brisbane poussé par la marée. La zone entre l'ile de Moreton et
l'ile de Fraser n'est pas des plus facile. On l'a bien vu en
arrivant. Mer hachée et grains sur grains avec une période de 15
min où le vent passe de 5 à 30 nœuds. Un régal et une nuit avec
peu de sommeil. Le temps s'améliore nettement et on récupère, puis
le vent tombe complètement, un peu de moteur s'impose.
On passe la pointe nord
de Fraser Island et entrons donc dans la mer de corail. La mer se
calme, le thermomètre monte, on pêche même un petit thon de 1,5 kg
pour fêter ca. En papillote avec son tian de légumes, que c'est
bon!
On est en avance pour
notre rendez vous à Mackay avec Sébastien et Charlotte, pour une
fois. On passe donc une nuit au mouillage à Pearl Bay puis on
repart. Capado est aller un peu vite, on sera à 2h du matin dans
cette énorme marina de Mackay. On comptait laisser le bateau
quelques heures pour faire des courses, mais le prix est le même
qu'on reste une nuit ou 3 heures. Va pour la nuit. On prend le bus
pour le centre, y retrouver Seb et Charlotte. On s'attelle aux
courses pendant que nos invités vont au bateau s'installer. La ville
a le charme d'une ville minière, c'est à dire aucun. Première
soirée avec les amis. Vive les retrouvailles.
Le lendemain, un plein de
fuel puis on décolle pour le Whitsundays. Après une navigation bien
rapide sous spi et Seb à la barre, on dort à Shaw Island. Une belle
entrée en matière, dans la nuit, la houle rentre et rend le
mouillage atroce... On ne s'attarde pas et filons vers whiteheaven
beach sur Whitsunday Island en passant par le Whitsunday passage.
Dans un vent bien soutenu, sous 2 ris et foc 1 ris, on enchaine les
empannages dans la houle à passer entre les cailloux. Impressionnant
et magnifique de déboucher sur une baie calme avec une immense plage
de sable d'un blanc limpide. On mouille vite afin de se lancer à la
conquête de cette terre. Tentative de lancement de Kite à l'arrière
du bateau un peu hasardeuse. Plus facile depuis la plage. Volley
ball, baignade, concours de lancer de noix de coco avant que cette
dernière n'éclate suite au lancé gagnant de Seb.
On part en Capado vers le
nord de la baie afin de voir l'hill Inlet, un bras de mer qui zigzag
dans les terres. Un spectacle époustouflant qui change d'heure en
heure avec la marée et la luminosité. C'est le sable le plus blanc
de notre périple. On lancera les kites depuis le banc de sable avec
premier cours de maniement de l'aile pour Capucine. Seb et Charlotte
tenteront quelques bords malgré un vent un peu léger. Les hauts
fonds sont remplis de Sting rays, attention où mettre les pieds.
L'eau limpide permet de les voir assez bien et même de les filmer.
On en a eu plein les yeux.
On part ensuite pour
Langford Island, un platier prometteur, en passant entre Whitsunday
Island et Hook Island. Nous y sommes, notre premier snorkeling depuis
la Nouvelle Calédonie. L'eau est un peu fraîche mais quel plaisir
de retrouver l'élément liquide. On se balade ensuite sur le banc de
sable où nous voyons une grande quantité de Sting rays et des bébés
requins. Le soir, on fête les anniversaires de Seb, 35 ans, et Capu
30 ans, avec un bon gâteau au chocolat. Comme l'endroit est top, on
y reste le jour suivant. Au programme, Kite pour Seb avec quelques
belles figures et chasse au requin l'après midi. On met un bout de
jambon accroché à une ficelle au bout de la gaffe, et Adrien met la
caméra au bout du manche à balai. Ainsi, on se positionne pour
filmer la bête (50 cm). On trouve un bon candidat, qui en bon
requin, s'approche progressivement puis attaque de manière tellement
rapide que l'on a pas le temps de relever le jambon. Un vrai
vorace!!!!
Au matin, Seb et
Charlotte retourne à l'eau alors qu'Adrien monte dans le mât pour
quelques photos. On a eu de la chance car les bouées mises à
disposition sont normalement pour 2 heures, mais il n'y a jamais eu
assez de bateau pour nous forcer à quitter le coin, et ce malgré
les multiples charters qui sillonnent l'archipel. En route pour la
face ouest de Whitsunday Island, au pied du pic pour un mouillage
tellement calme et bleu qu'on se croirait dans une piscine, sauf
qu'il y a plein de tortues. Il est un peu tard, mais il faut tenter
le coup, direction le pic de l'île pour apprécier la vue. Le
panneau en bas annonce 4 heures aller-retour. Faut pas trainer. On
monte à un rythme soutenu. Une heure plus tard, on apprécie une vue
grandiose sur l'archipel avec le soleil bien bas. On ne peut pas
s'attarder, il va faire nuit. On descend en courant, c'est sport et
bien fun. On est de retour à la plage tout juste pour le coucher de
soleil.
Dernière soirée avec
Seb et Charlotte bien animée avec un combiné de tabou, pictionnary
et mime. En gros de bonnes rigolades.
Il faut maintenant
rejoindre Hamilton Island, une île dédiée au tourisme, pour y
déposer Seb et Charlotte afin de reprendre l'avion direction Sydney
pour l'un et Brisbane pour l'autre. Merci d'être passés à bord. Un
séjour inoubliable dans un lieu de rêve, bref, une belle recette.
A nouveau seuls, le trio
Cap, Ado et Capado vogue vers Airlie Beach. On passe à coté d'un
gros incendie qui met d'ailleurs notre destination dans la fumée.
Par joie du timing, la nuit tombe et la fumée s'estompe.
Airlie Beach n'existe que
par les milliers de Touristes qui viennent voir les Whitsundays,
c'est la foire aux backpackers. La baie est remplie de bateaux au
mouillage et la marina est, elle, principalement occupée par les
bateaux de charters. Un vrai business.
Avitaillement et blog,
Capado vise maintenant Darwin avec 1500 milles de navigation côtières
dans la grande barrière de corail et le territoire des crocodiles
d'eau de mer.
coucou, c'était vraiment inattendu de vous croiser à notre arrivée à Cairns... (un delivery) bonne ballade pour la suite
RépondreSupprimeramicalement
ps le financement du prochainà bien avancé, maisc pas encore gagné !