mercredi 11 mai 2011

Lanzarote

Après une bonne journée de repos bien mérité dans le très calme port de Puerto Calero, nous partons en voiture louée faire un premier tour de l'île. Arrecife est notre première destination, objectif emplettes! Malheureusement, le choix est faible et nous repartons avec seulement un board short pour Capu.
Ensuite, direction Puerto Carmen en espérant trouver meilleur choix.... bredouilles encore. Passons donc au tourisme proprement dit, les 2 villes précédemment citées n'ayant aucun intérêt.


En route pour le nord de l'île sur la plage de Famara. Grande plage baignées par de belles vagues, ce qui en fait le coin favori des surfers. D'ailleurs dans le village ne subsistent que des surf shop et quelques pécheurs. Sardines englouties et nous roulons plus au nord voir la vue sur Graciosa. C'était compter sans les nuages très bas qui ne permettaient aucune visibilité. Ainsi nous longeons la cote Nord puis Est, alternant petits villages désertiques sur côte de roche volcanique déchiquetée et grosses réserves à touristes enclavant le peu de plage de sable blanc qu'il y a sur l'île.


L'île étant petite, nous nous rabattons sur le sud, et la plage de Papagayo à laquelle on accède par une longue piste de terre battue. Juste à temps pour déguster une bonne bière avec le coucher du soleil et voir les plagistes vider le lieu. Ce lieu magnifique finit notre journée en point d'orgue avec beaucoup de très belles images de ce paysage si aride et dur.


Au menu du deuxième jour, nous prenons la réserve de Timanfaya en entrée. Lieu où les dernières éruptions volcaniques ont fait rage (début 1703 jusqu'à 1923, par intermitences). Quel choc, d'un coup nous entrons dans les coulées de lave, il n'y a plus âme qui vive, les animaux ont déserté la région. Tout est noir, gris, chaotique. Arrivé en haut, interdiction de se balader dans la réserve par soi même, tout le monde dans des bus qui font le parcours en boucle. Ca fait un peu dysneyland mais le décor est tout autre: torturé, menaçant, inquiétant et juste sublime. Ca force l'admiration pour ceux qui ont construit la route. Pour prolonger un peu la visite, nous déjeunons au restaurant planté en plein milieu. Le barbecue n'est qu'un puit, la chaleur vient directement du sol. Hélas la nourriture n'est pas à la hauteur de la vue, ni du barbecue. Les guides remplissent régulièrement un trou avec de l'eau, au bout de 5 sec, cette dernière ressort en geyser impressionnant. D'après le guide, la température est de 250°C à 2m sous nos pieds. Pieds nus s'abstenir.


En plat principal, nous descendons ensuite vers El Golfo. Cratère cassé en deux qui plonge dans la mer, avec une retenue d'eau verte. On en voit de toute les couleurs, bleu, rouge, noir, jaune, vert. Et on vous invite à regarder les photos car la disposition de la roche sur la falaise est difficilement descriptible.


En dessert, nous passons par la route des vins!!!! Et oui, ils ont réussi à faire pousser des vignes sur cette terre aride. Par contre, oubliez nos belles lignes de vignes à la française. Là, chaque pied de vigne est dans un trou caché du vent par un petit muret en arc de cercle. Donc la densité au mètre carré est faible. Un vin blanc, un vin rouge que nous dégusterons plus tard. L'occasion pour des apéros futurs.


Enfin, le café se prend à Playa Quemada (plage brulée dans le texte). Petite plage noire, avec quelques pécheurs, des restaurants et quasiment aucun touriste, et rien pour les y accueillir. On y voit pour la seule fois de notre périple des animaux en liberté: des chèvres.


La tête pleine d'images de cette île si dure pour l'homme, nous nous préparons à reprendre la mer, direction Las Palmas sur Gran Canaria, à 120 milles nautiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire