mercredi 7 septembre 2011

Aruba

Arrivée le 8 aout 2011.
Aruba sera pour nous une épreuve de patience. On n'a pas idée de casser un safran en pleine quinzaine d’août  Personne ne répond à nos sollicitations, silence radio, notre assurance ne donne signe de vie. Un peu de patience donc, le temps que tout le monde se remette au travail et enfin avoir le feu vert de l'expert le 18 août.

En attendant, Augustin et Claire se sont impliqués à fond dans le tournage de leur court métrage, allant de plans en plans, d'écriture en réécriture. Trouver les sites adéquats sur l'île, attendre la bonne lumière, combiner les scènes dans l'eau, sur terre ou sur le bateau.... Ça demande beaucoup de temps et d'organisation. Maintenant que tout est numérique, Augustin est venu avec un arsenal de disques durs pour sauvegarder tout les rushs 2 fois; on n'est jamais trop prudent. C'est la surenchère des gigabites!


Adrien est invité à bord du bateau du jeune capitaine de la marina Renaissance pour la régate d'Aruba. Marc Anthony est encore au lycée, roule en voiture de fonction et passe ses après midis et samedis à travailler à la marina. Ne surtout pas croire qu'ils commencent jeunes à Aruba, Marc Anthony est un cas à part. Son bateau est un 24 pieds en contreplaqué, construit en 79, entièrement retapé de ses mains il y a trois ans. Voici donc Adrien embarqué dans un équipage de jeunes locaux: Marc Anthony (18 ans), Bart (19 ans), Maurice (17 ans, et oui, il s'appelle bien Maurice) et Robin (17 ans). C'est un peu du babysitting, mais c'est toujours plus sympa que les autres équipages de vieux.... Il semble d'ailleurs que tous les trentenaires sont soit en Hollande, soit à Curaçao (île voisine), soit à Saint Marteen (autre ancienne colonie hollandaise); en tout cas, c'est une espèce rare dans la population locale.
Vendredi, Tour d'Aruba au programme. Notre bateau étant un peu petit il est prévu de faire un autre parcours plus court pendant que les gros vont se battre contre le courant et le vent plutôt fort, comme régulièrement ici.

Arrivé sur le plan d'eau, on peut se rendre compte d'un gros décalage entre les régates européennes et celle ci. On compte en tout 9 bateaux et un seul vraiment préparer pour régater. Donc les gros partent pour leur tour et nous allons nous battre contre un seul bateau seulement sur notre itinéraire bis. Au final, notre compétiteur se trompe de parcours et casse un hauban. On se sent bien seul, et pour couronner le tout, une des bouées du parcours s'est fait la malle! On est vite rentré au port.
Du coup, Capucine et Adrien embarquent en voiture avec l'équipage pour aller voir la régate depuis la côte. Ainsi on visite un peu le sud de l'île et voyons les bateaux lutter contre le courant et le vent. On n'est pas si mal sur terre au fond!
Samedi, tout le monde fait des régates en baie. Se joignent aux festivités des Dart 18 (catamarans de plage) et  des Sunfish (bateau le plus vendu au monde, qui n'a jamais vu la France. En gros, c'est un Topper avec une voile latine), les funboards et 2 kitesurfers. Sur la plage, une compétition de Beach Tennis bat son plein, avec musique, commentateur et du bon niveau. Une régate le matin, ensuite toute la flotte mouille devant la plage pour profiter du BBQ et repartir pour une autre course l'après midi. Le niveau sportif n'est vraiment pas ce qui caractérise l'évènement!


Samedi soir, Augustin, Claire et Capu rejoignent les régatiers sur la plage pour un petit concert et de belles parties de Beach Tennis.
On reprend le principe du beach volley avec des matchs en double ou simple, un carré délimité par des sangles et un filet à hauteur de celui du Badmington, enfin les raquettes sont des planches avec quelques trous pour faire passer l'air mais pas trop et les balles sont plus molles que la normale. Biensur, tout se fait à la volée vu qu'un rebond dans le sable, bah ça le fait pas.....
Dimanche, même format. Un peu bousculé l'après midi car un équipier de cata est porté disparu. Toute la flotte est réquisitionnée pour cadriller la zone. Les gardes cotes, les hélicos de la police se joignent à la partie. Malgré une flagrante désorganisation, c'est le bateau le plus sous le vent qui retrouve le flotteur. 1h45 passé dans l'eau à dériver, alors qu'ils annonçaient 30 min à la radio; du coup tout le monde cherchait trop près de la côte. Tout le monde s'est retrouvé le soir pour la remise des prix avec un petit dîner. Avec tant de classes et si peu de bateaux, chaque bateau a eu un prix, donc tout le monde est content.

En attendant toujours d'avoir des nouvelles, Capucine et Adrien tente de chasser dans les récifs avoisinant le mouillage. Ce n'est pas bien glorieux sauf un jour de chance ou en fin d'après midi nous tombons sur 2 beaux poissons soleils nous regardant de leurs grands yeux. Et hop, à la poêle !
Le 22 aout, nous continuons d'explorer les alentours et obtenons un petit mérou succulent et une langouste que se partagerons Augustin et Claire pour l'un des derniers apéros avec eux à bord.
Entre temps, les activités reprennent et Adrien peut dessiner quelques voiles. Nous recevons donc confirmation de l'expert le 18 aout et pouvons lancer les travaux le 21. Capado se retrouve sans safran, seul au mouillage sur ses 2 ancres. C'est une sensation assez bizarre de se savoir sans gouvernail. Nous voici donc bloqués dans un mouillage de tout premier ordre ! Au nord ouest, le grand hôtel Renaissance et le port de commerce un peu plus loin. Devant nous, le chenal où passent tankers, cargos et paquebots.


Au Sud Est, l'aéroport avec un trafic dense et les avions atterrissant qui passent presque au dessus de notre girouette. Et enfin, dans notre sud, l'île privée appartenant à l'hôtel. Ainsi nous profitons du passage régulier des navettes (toute les 10 min), rasant notre tableau arrière. Et pour ne rien gâcher à ce cadre déjà idyllique s'il en est, un bon clapot se lève à 10h du matin pour ne s'apaiser qu'à minuit. Les moustiques, eux, ne se reposent jamais ! Vive la moustiquaire.
Le soir, nous profitons d'un magnifique son et lumière. D'énormes orages s’amassent sur la côte voisine du Vénézuela. Tout le ciel s'illumine avec la foudre, c'est très beau et rassurant de voir ça de loin. D'ailleurs presque, car le 25 et 27 aout, nous étions dessous au petit matin. Celui du 27 fut particulièrement virulent, mais les ancres ont bien tenu.
Augustin et Claire sont partis pour Los Angeles (L'os en gelée, spéciale dédicace) le 24 à 15h. Ils ont tourné jusqu'au dernier moment, partant ainsi les disques durs remplis à ras bord et, on espère, plein de souvenirs aussi.
La veille, nous avons eu le temps de plonger sur une épave non loin. Impressionnant comme ça aimante les poissons. Dans les coraux, on en voyait pas mal, mais de taille réduite, là ils font le double en taille et en nombre. 2 heures à tenter de s'approcher au plus près, slalomer entre les structures, chercher la perle rare et filmer toujours et encore. Une dernière plongée en famille, pour la route.


Enfin seuls !!! Même si on s'est régalé avec Augustin et Claire, on doit admettre que ça fait du bien de se retrouver un peu seuls sur notre Capado.
La mèche de safran est redressée et le moule prêt pour faire une nouvelle lame. Pipo nous annonce que le nouveau safran nous attend à la marina le 27. Serait ce la fin d'une longue attente ?.... raté. Malgré l'utilisation d'un moule, censée reproduire fidèlement une forme, Pipo a rajouté une énorme couche d'enduit dessus, ainsi qu'une sorte d'aprêt épais lui aussi. Du coup le profil en est tout chamboulé voir inexistant. Nous passons d'un beau safran racé, à une patate sans forme. Donc discussion avec Pipo pour lui montrer la différence entre les 2 safrans et le motiver à poncer. Il nous ramènera le lendemain le safran bien poncé, mais pas symétrique. Reste encore un peu de ponçage à faire.
Pour ceux qui ne savent pas encore où partir pour leurs prochaines vacances, voici un petit descriptif d'Aruba.

Baignée par un vent constant, l'île offre bien des visages. Le Nord avec sa succession de grands hôtels de luxe se partageant la plus belle plage de l'île (Top 10 de National Geographic). La cote au vent est absolument inaccessible et non aménagée. En allant vers le sud, vous traverserez un désert de cactus, puis Saint Nicolas surnommée Black city où les péripatéticiennes partagent les rues avec les dealers, pour déboucher enfin sur une raffinerie de toute beauté. Vous trouverez néanmoins un beau lagon pour vous y détendre.

La capitale Oranjestad, bloquée entre modernisme et tradition, n'est qu'une grande galerie marchande pour touristes américains le long de la côte, et, plus dans les terres, une succession de chemins de terre et habitations modestes ; on y trouve aussi un port de commerce de bonne taille. Aruba offre un large panel d'activités. Plonger sur des sites bondés de monde, pèche au gros en veux tu en voilà, plongée en sous marin, excursion en 4x4 sur le coté au vent, passer la soirée dans les bus night club, faire un tour d'hélicoptère et profiter de toutes les grandes chaines de fast food possibles.
D'ailleurs nous avons installé notre QG au Starbuck afin de profiter d'internet et de nombreux Frapuccinos (voir recette).

Comme vous l'avez compris, Aruba ne nous laissera pas un grand souvenir, et c'est donc heureux que nous partons pour les San Blas (Panama) pour retrouver des îles paradisiaques non gâchées par un tourisme galopant. Il faut bien des Arubas pour que subsistent encore des San Blas.

Le 3, le nouveau safran est enfin fini. Nous quittons donc notre mouillage pour aller à la marina. On profite de l'électricité pour finir quelques travaux, et un peu de couture. Dernière nouvelle, une pompe à pied casse. Quand on croit qu'on a tout réparé, et bien non...
Voilà, on a donc un rajout de taud de GV car le soleil tape vraiment fort, un mini taud pour le capot avant (ainsi on peut le laisser ouvert même quand il pleut), les caches répétiteurs, une nouvelle pompe à pied (à prix d'or! vive les îles), de l'antifouling sur les 2 safrans, un bon nettoyage.... Le bateau est prêt à aller braver une bonne pétole dès qu'on aura contourner la pointe nord de Colombie, direction les San Blas après 5 ou 6 jours de mer selon les humeurs du Eole d'Amérique centrale.

1 commentaire:

  1. Je suis ici pour partager mon témoignage de ce qu'une bonne société de prêt de confiance a fait pour moi. Je m'appelle Nikita Tanya, de Russie et je suis une charmante mère de 3 enfants.J'ai perdu mes fonds en essayant d'obtenir un prêt, c'était si difficile pour moi et mes enfants, je suis allé en ligne pour demander une aide au prêt, tout espoir était perdu jusqu'à un jour fidèle où j'ai rencontré mon ami qui a récemment obtenu un prêt de Le_Meridian Funding Service. pour m'avoir aidé à me remettre sur pied. Vous pouvez contacter M. Benjamin par e-mail: lfdsloans@outlook.com lfdsloans@lemeridianfds.com, ils ne savent pas que je le fais pour eux, mais je dois le faire parce que beaucoup de gens sont dans le besoin d'une assistance de prêt, veuillez venir dans cette entreprise et être sauvé. WhatsApp: (+ 1 989-394-3740)

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